IL n'y a qu'ici apparement, que je me sens bien pour écrire. Et j'aimerais me sentir bien dans ma ma vie, par la même occasion.

 Il y a vraiment un truc étrange depuis hier soir. Déjà hier, une bonne remise en question sur la possibilité d'un avenir entre nous mais aussi, ce soir là Il m'a recontacté. Pourquoi revenir si soudainement après deux mois d'absence et de silence? Je n'ai pas tenu à lui remplir son Gsm de question semblable parce que après tout, moi ça me permet de faire un break dans ma tête. Parce que oui, vraiment, c'est drôle, mais lorsqu'on parle j'arrive presque à faire abstraction de tout ce mal qui m'entoure, qui me ronge, me dévore.

 Tout à l'heure, pour dire, alors que je n'avais pas le coeur à rire, je me suis surprise à sourire à la lecture d'un de ses sms.Je suis consciente que ça, ça pourrait engendrer de la jalousie mais dans le fond... J'y peux pas grand chose. Et quand bien même il viendrait à me le reprocher si les choses s'arrangent, je n'aurait qu'à lui dire, mais avant, c'était comme ça avec toi aussi, mais avec tout le malheur qui nous est tombé dessu, avec tout ce mal que j'ai traîné avec moi que tu m'as tant fait, ces réactions à ton égard se sont peu à peu estompée et vraiment, j'y peux rien.

 Non, il n'y à rien entre ce Il et moi, non vraiment sauf une bonne complicité mais rien de plus. Pourtant, lorsqu'il a disparu j'y pensais, à tout ce qu'il me disait et je me sentais bien bête à regarder mon téléphone comme si j'allais recevoir de ses nouvelles. La bonne blague.

 J'ai même plus envie de m'excuser. Suite aux insultes d'hier soir, il m'a dit qu'on verrait mais que tenter quoi que ce soit maintenant, c'était pas la peine. Oui hier soir, j'ai pleuré et j'avais cette senstaion horrible que mes entrailles allaient percer ma peau et me fuir, fuir cette souffrance infligée depuis trop longtemps. J'avais même annulé ma rencontre avec des cousines et un cousin que je n'avais jamais rencontré et un cinéma en leur compagnie. Mais et aujourd'hui alors? Aujourd'hui?! Oui! J'ai reçu cet appel du papy qui me demandait si j'étais sûre de ne pas vouloir venir. Eh non, après tout, je ne voyais plus pourquoi je n'irais pas. Quand je repense à hier, ça me fait un pincement mais l'envie de pleurer ne me vient déjà plus. Juste quelque heures auraient suffit à estomper ma peine? C'est impossible. Je me dis que, si il ne sait pas quand il fera son choix, qu'on se revoit dans deux semaines, le week-end du 12 et qu'on regarde le résultat mais attendre alors, encore trois semaines?! Je m'en sens incapable. Mais ça serait la meilleure solution je crois.

Oui je veux encore le serrer fort dans mes bras, sentir la chaleur de son corps contre moi Ouiii et parce que bien sûr, que je l'aime. Mais en même temps, il y a des images qui m'obsèdent et ne me quitte pas qui me saigne encore et toujours jusque quoi? Que je me vide de mon sang? Jusqu'à ce que j'en crève de douleur? Non je ne veux pas! je ne veux plus auatnt de mal!

Je pensais que cette fois,ce serait différent. Je pensais que cette fois, j'aurais moins mal. Mais non, c'est encore pire que la première fois parce que ce coup-ci, j'y tenais encore plus Et tant pis pour moi, paraît. Comme bien souvent.

Et parce que j'ose pas, je ne reviendrais pas je vais attendre qu'il se décide. Parce que j'aurais bien peur qu'il se dise qu'il a gagné alors que loin de là. Ou que "je ne peux pas m'en passer" même si c'est vrai, il est pour moi, hors de question qu'il se dise ça ne serait-ce qu'une fois dans sa vie dans des conditions pareilles.

Et j'ai pas envie d'en parler de toute façon. J'veux pas parce que je sais pas ce que ça va me faire. J'en ai assez des mots, des phrases qui donnent des espoirs qu'au final, tombent dans l'oubli comme on se débarasse d'un brouillon raté. Je veux des gestes, des actes, Une réalité. Qui n'en sera probablement jamais plus une. J'ai pas envie d'attendre, de prendre ce temps là et pourtant, c'estce que silencieusement je réclamais.

J'ai le don de transformer . . . Je ne vois pas l'intérêt de rédiger ces lignes. J'aimerais tellement guérir et voir les choses autrement.

Arrêter de me faire souffrir par mon passé. Par ces putains qui m'en on fait bien plus que je n'ose en dire.

Point, je vais arrêter l'article là.